SHAKESPEARE, William – Macbeth


À la suite d’une bataille victorieuse, le valeureux Macbeth, sujet du roi Duncan d’Écosse, rencontre trois sorcières qui le désignent comme thane de Glamis, ce qu’il est effectivement, thane de Cawdor, et futur roi. Peu de temps après, Macbeth est informé que le roi, en récompense de son courage et de sa dévotion, le fait thane de Cawdor…

MARIVAUX – Le Jeu De L’amour Et Du Hasard





Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, est né en 1688 à Paris où il est mort le 12 février 1763.
Il fut un journaliste, un romancier, mais surtout un auteur dramatique fécond. Il écrivit, entre 1722 et 1740, des comédies d’un ton nouveau, dans le langage « de la conversation ». Il est, après Molière, Racine, Pierre Corneille et Musset le cinquième auteur le plus joué par la Comédie française

MUSSET, Alfred – Le Chandelier



Le Chandelier est une comédie en trois actes d’Alfred de Musset. Deux amants, voulant éloigner les soupçons, décident de prendre un « chandelier », jeune homme qui détournera la jalousie du mari sur lui et permettra à Jacqueline et au bel officier de poursuivre leur liaison tranquillement. Fortunio, le jeune clerc choisi par les amants, est un tout jeune homme, tendre, romantique, passionnément épris de la jeune femme, qui est son premier amour. C’est un personnage très attachant.

TCHEKHOV, Anton – Le Moine Noir – Un Malheur


   Le Moine noir, légende ou réalité, est l’histoire d’un jeune homme, brillant universitaire, professeur de philosophie, qui souffre de la folie des grandeurs. À cette tentation de l’orgueil incarnée par le moine noir, Korvine cède et sème autour de lui la souffrance et le malheur. Ses aventures sont le prétexte à des réflexions sur le bonheur et le génie, les êtres d’exception et les gens ordinaires.
   « Le peu que le moine lui avait dit ne flattait pas seulement son amour-propre : toute son âme en vibrait dans ses fibres les plus intimes. Être l’un des élus, aspirer à la vie éternelle, compter parmi ceux qui avanceraient de mille et mille années l’avènement de l’humanité au royaume de Dieu, c’est-à-dire qui épargneraient à la race humaine mille et mille années de luttes, de souffrances et

J. P. R. CUISIN – Le Boudoir De La Volupté Assassine


    La Demeure d’un parricide, ouverture des Ombres sanglantes (1820) « recueil propre à causer les émotions fortes de la terreur »  illustrait, la première, les intentions de Cuisin :

    « C’est donc pour ces imaginations, peut-être un peu exaltées, que j’écris ; c’est, dis-je, pour fixer leur intérêt sur des images terribles, sur des combinaisons effrayantes, que je vais tâcher, sous des formes historiques, de réunir dans le cadre desOmbres sanglantes tout ce que la magie du prodige, tout ce que les prestiges du merveilleux peuvent enfanter de singulier et

LAGERLÖF, Selma – La Légende De Gösta Berling


     La Légende de Gösta Berling est le premier livre de Selma Lagerlöf, lauréate du prix Nobel de littérature en 1909.
      Écrite en 1891, La Légende de Gösta Berling est une épopée fantastique où se retrouve déjà tous les ingrédients qui ont fait le succès du Merveilleux Voyage de Nils Holgersson : mythes, nature, romantisme.
       « Enfin, voilà le pasteur en chaire… Les paroissiens relevèrent la tête. Ah, ah, le voilà pourtant ! Il y aurait donc un service aujourd’hui : ce ne serait pas comme dimanche dernier, et comme tant d’autres dimanches !… »

GAUTIER, Théophile – Le Nid Des Rossignols – L’Oreiller D’une Jeune Fille


   Manquaient aux Nouvelles ironiques et fantastiques pour être complètes, ces deux jolis contes plutôt écrits pour la jeunesse, destination assez rare des œuvres de Théophile Gautier…
   « Mais dans le château il y avait deux belles cousines qui chantaient mieux à elles deux que tous les oiseaux du parc ; l’une s’appelait Fleurette et l’autre Isabeau. Toutes deux étaient belles, désirables et bien en point, et les dimanches, quand elles avaient leurs belles robes, si leurs blanches épaules n’eussent pas montré qu’elles étaient de véritables filles, on les aurait prises pour des anges ; il n’y manquait que les plumes. » (Le Nid des rossignols)

MÉRY, Joseph – Le Joueur D’échecs





Le Joueur d’échecs (1840), amusant comme La Pêche au lion est un mélange d’histoire (Philidor, M. de La Bourdonnay) et de fantaisie (Achille jouant aux échecs sous sa tente pendant la guerre de Troie).
« Le bonze joue aux échecs dans la pagode de Jagrenat ; l’esclave, porteur de palanquins, médite un mat contre un roi de caillou, sur un échiquier tracé dans la sable de la presqu’île du Gange ; l’évêque d’Islande charme le semestre nocturne de son hiver polaire avec les combinaisons du gambit du roi, et le début du capitaine Évans ; sous toutes les zones, les soixante-quatre cases du noble jeu consolent les ennuis du genre humain. »
PS : Il faudrait prononcer Échès, pluriel de Échek, comme Bœus pluriel de Bœuf, mais nous y avons renoncé. Que les puristes pardonnent !

Histoire du Livre

 Serie des articles Sur L'histoire du Livre

    L'histoire du livre est celle d'une suite d'innovations technologiques, commerciales et esthétiques qui ont permis d'améliorer la transmission des idées, l'accès à l'information, la conservation des textes, la portabilité et le coût de production. Cette histoire est intimement liée aux contingences politiques et économiques, à l'histoire des idées et des religions.


Origines

STENDHAL – Souvenirs D’égotisme


Œuvre autobiographique de Stendhal, restée inachevée.

Rédigée en 1832, lors du séjour de son auteur à Civitavecchia, elle n’a été publiée qu’en 1892.

Stendhal y raconte minutieusement sa vie à Paris après la chute de Napoléon, de 1821 à 1830.
Le Larousse du XXe siècle définit l’égotisme ainsi : « Terme employé par Stendhal pour désigner l’étude analytique faite par un écrivain, de sa propre individualité ». L’égotisme n’est donc pas synonyme d’ « égoïsme ».

RENAN, Ernest – Ma Sœur Henriette

Dans la préface de ses Souvenirs d’enfance et de jeunesse, Ernest Renan, parlant de sa sœur Henriette, la désigne comme « la personne qui a eu la plus grande influence sur (sa) vie. » Dans l’évocation, bouleversante, de son agonie, que l’on entendra dans les pages qui suivent, c’est le terme de « bien-aimée » qui dit la profondeur du sentiment qui le lia à sa sœur aînée. Dans les jours qui précédèrent sa mort, elle lui fit cet aveu : « je t’ai aimé comme on n’aime plus, comme on ne doit peut-être pas aimer. »
Ces quelques pages, qui d’abord « n’étaient pas destinées à être livrées au public » mériteraient bien à coup sûr d’avoir toute leur place dans une anthologie des amours d’exception.

FÉNELON – Les Aventures D’Aristonoüs


Les Aventures d’Aristonoüs sont moins célèbres queLes Aventures de Télémaque ; elles sont aussi moins offensives à l’égard de la politique de Louis XIV qui arrêta l’impression de Télémaque et bannit Fénelon de la cour.
Le vieillard Aristonoüs (« esprit le meilleur ») raconte sa vie à Sophronyme (« nom de sage ») ; le récit est émaillé de réminiscences grecques et montre par des exemples la nécessité et le triomphe de la vertu…
Quelques clichés rappellent Homère, Virgile, Sénèque…
« Ce qu’il y eut de plus merveilleux, c’est que, dès le premier jour, pendant que Sophronyme faisait les libations de vin et de lait, un myrte d’une verdure et

LEPRINCE DE BEAUMONT, Jeanne-Marie – Le Prince Chéri



  Il y avait une fois un roi, qui était si honnête homme, que ses sujets l’appelaient le Roi bon. Un jour qu’il était à la chasse, un petit lapin blanc, que les chiens allaient tuer, se jeta dans ses bras.



 

Ophelius – LORRAIN, Jean


        Le poète Claudius, très malade, prononce sans cesse le nom d’Ophelius, mystérieux personnage et attirant éphèbe (on connait l’intérêt porté à l’homosexualité par Jean Lorrain). Dans Ophelius,les acteurs Armand Harel, la perverse Lady Viane, Claudius qui a perdu la raison, et Ophelius dont le visage rappelle celui de la Primavera de Botticelli vivent dans une ambiance de « franche hystérie baignée d’odeur d’éther et de chloroforme ».
« La Primavera était là, vaguement animée sous la vacillante lueur du flambeau, droite sous ses longs cheveux piqués d’anémones et de branchages aux

ramifications de madrépores, charmante avec la douceur lointaine de ses yeux

VALON, Alexis (De) – Le Châle Vert


    Le vicomte Alexis de Valon, archéologue et écrivain français (1818-1851), a laissé quelques souvenirs de voyages écrits d’une plume alerte. Le Châle vert est le récit d’une aventure de Ladislas, comte polonais exilé, qui commence à Paris de façon banale et devient, dans le deuxième chapitre, assez étonnante. L’héroïne au châle vert pique notre curiosité jusqu’à la fin du livre.
« Tout en raisonnant ainsi, Ladislas ferma sa croisée, descendit dans son jardin, puis il sortit dans la rue. Le hasard, ce dieu des aventures, le poussa vers les Champs-Élysées, qui n’étaient pas éloignés de sa demeure… Tout en marchant

Un Point D’histoire – PERGAUD, Louis


   De bien singuliers citoyens, ces habitants de Longeverne ! L’histoire racontée ici à l’auteur par le brave Milot, cordonnier de son état, en témoigne indubitablement. Quels pataquès ! Et conséquemment, quel imbroglio, quel méli-mélo ! Un cochon n’y reconnaîtrait pas ses petits ! Alors, jetez-y une oreille attentive, penchez-vous sur la question, et peut-être y comprendrez-vous quelque chose. Et comme aurait dit le professeur Choron : « – Que celui qui a trouvé nous écrive, il aura gagné ! »


NELLIGAN, Émile – Sieste Ecclésiastique



Un clin d’œil coquin.

Jugé par certains comme irrévérencieux

à sa publication en 1900,

ce poème aurait été ‘perdu’,

puis retrouvé après la mort du poète.

Illustration : Enluminure que j’ai intitulée

CABOT, Thierry – Précipice – J’ai Huit Ans

Deux poèmes de Thierry Cabot,
Précipice’ et ‘J’ai huit ans’,
lus comme un seul.

Au regard infernal de l’adulte,
alors que ‘le temps se dissout’,
heureux
celui qui sait retrouver
le regard libre de son enfance.

Thierry Cabot est l’auteur du recueil :

AHIKAR – Jonas Le Singe




Ce texte fait suite au Tigre, mais il peut aussi s’entendre seul.
Je vous souhaite une très bonne écoute, et espère que vous prendrez autant de plaisir que j’en ai eu à l’enregistrer.

SAINT-POL-ROUX – Cinq Poèmes En Prose


Le poète symboliste Saint-Paul-Roux (1861-1940), « le Magnifique », l’ermite de Camaret-sur-mer (Roscanvel), qu’André Breton appelait « un poète oublié » (malgré ses souhaits d’être connu de la postérité dans Ambition), avait une grande admiration pour Mallarmé dont il rejoignait parfois l’obscurité (Le Mystère du vent). Deux souvenirs vécus intimes s’ajoutent à cette sélection de ses poèmes en prose où il excellait : Une âme à quatre pattes et Devant un linge étendu par ma mère au village.
Aujourd’hui Saint-Pol-Roux semble venir de la nuit des temps du symbolisme et appartenir plutôt au courant surréaliste :
« L’espace est composé d’âmes éparses, en expectative ou bien en irrémédiable exil de la matière, dont la motion diverse inspire branches, voiles et nuées. Théoriciennes soit du devenir soit du redevenir, ces âmes, passées ou gérondives, les unes à naître et les autres mortes terrestrement, attisent leur potentialité vers l’ancienne ou future joie de vivre, impersonnes en quête d’une valeur saisissable ; alors se ruent des chevauchées s’évertuant parmi des chocs où se déchirent et se cassent les os et la peau de leur ambition, gravissant les monts, inondant les vallées dans une vertigineuse impatience d’être.
C’est le vent qui passe. »(Le Mystère du vent)

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source
litteratureaudio.com

Relaxations Et Méditations Guidées – SIMENOT, Laurence


Ces méditations et relaxations guidées ont pour but de se relaxer, se détendre, rentrer en contact avec son être profond, s’ouvrir à son inépuisable réservoir interne de ressources créatives afin d’y puiser de nouvelles énergies. Conçues par Laurence Simenot (thérapeute), elles visent à vous procurer bien-être, paix et sérénité.
Avertissement : à ne pas écouter en voiture !

Les Caprices De Marianne – MUSSET, Alfred De –

En 1851, Alfred de Musset qualifiait sa pièce de comédie, et pourtant, le drame couve dans de nombreuses répliques… La pièce se passe dans un Naples imaginaire, et raconte l’histoire de Cœlio, un jeune homme amoureux qui rêve de conquérir Marianne, épouse du juge Claudio. N’osant l’aborder, il tente d’abord d’utiliser l’entremise de la vieille Ciuta, qui n’obtient rien de la jeune femme que l’affirmation de sa fidélité conjugale. Cœlio fait alors en dernier recours appel à son ami Octave, viveur et libertin, cousin du mari de Marianne. Celle-ci continue de refuser ses avances mais… l’amour va jouer un tour mortel à ce trio très

Une Ascension Au Mont Ventoux – FABRE, Jean-Henri

Le célèbre entomologiste nous convie à l’accompagner sur les pentes du Ventoux, et à nous joindre à son petit groupe de huit promeneurs, botanistes ou simples randonneurs, pour une ascension qui promet de nous transporter de l’Afrique au Groënland, en seulement quelques centaines de mètres de verticalité !
Les senteurs végétales et les « petits coups de baromètre » prétextes à quelques gorgées ravigotantes de rhum, nous seront d’une aide précieuse, de même que le pique-nique à la frugalité douteuse et la « petite » sieste d’une heure au soleil qui le conclut !
Il faut bien cela pour affronter, le soir venu, la colère des éléments, qui auraient

VESLY, Léon – Quelques Superstitions De Noël



Léon-Éphrem de Vesly (1844- 1920) est un archéologue et architecte français, historien de la région de Rouen où il est né. Il nous fait connaître trois légendes normandes à ajouter à notre dossierNoël :
Les Mégalithes tournants : « Noël est non seulement, pour le peuple, la nuit où naquit l’Enfant-Dieu, c’est aussi celle où parut dans les cieux l’étoile miraculeuse : l’astre des mages chaldéens.
Est-ce un lointain souvenir de l’enseignement des druides, ces prêtres astrologues qui célébraient le solstice d’hiver ? Est-ce un souvenir plus lointain encore ? Je ne

RENOUARD, Michel – Le Chant Des Adieux


Quand un homme lucide, qui plus est spécialiste du cancer du sang dont il est atteint, se sait inéluctablement condamné, l’acuité naturelle de son esprit devient alors implacable. Le regard qu’il porte désormais sur le monde, au premier plan sur l’univers hospitalier qu’il a marqué de son empreinte, en débusque sans peine toutes les petitesses, les faux-semblants, les scandales. Ni la politique, ni l’éducation, ni les mœurs n’échappent à cette lucidité mortelle. Le Professeur Jean-Louis Bayot, un des derniers humanistes, sans méchanceté, mais sans la moindre concession, observe et juge…
Le Chant des Adieux, roman percutant paru en 1976, est une sorte de testament et

TOCQUEVILLE, Alexis – De La Démocratie En Amérique : Introduction


Alexis de Tocqueville (1805-1859), génie extraordinaire, dont Sainte-Beuve disait qu’il « a commencé à penser avant d’avoir rien appris. » Il y a effectivement un mystère Tocqueville. À un âge où les autres n’en sont qu’à leurs premiers balbutiements, sa pensée a déjà atteint sa pleine maturité.
Ses écrits politiques en font l’égal des plus grands : ils analysent nos démocraties modernes encore à leurs débuts avec la même pénétration d’esprit que Démosthène analysait la démocratie athénienne. Il a la profondeur d’esprit d’un Thucydide ou d’un Sima Qian.
Il substitue à un ordre ancien un ordre nouveau : à un ordre ancien ayant des fondements religieux fait place un ordre laïc. Il voit dans la conversion des idéaux

TALLEMANT DES RÉAUX, Gédéon – Historiettes : Gens Sauvés Ou Guéris Par Moyens Extraordinaires


Gédéon Tallemant des Réaux (1619-1692) fut un observateur impitoyable des mœurs de son siècle et un fin conteur. Il nous montre le Grand Siècle sans fard, tel qu’il fut vraiment, et non comme on a longtemps voulu nous le montrer. Quand paraissent les Historiettes en 1834-1835, après que le manuscrit eut sommeillé pendant plus d’un siècle dans la bibliothèque de ses héritiers, c’est aussitôt le scandale, et on crie au faux. Mais plusieurs générations d’historiens nous ont au contraire confirmé la véracité de leur contenu. Très documenté, Tallemant des Réaux œuvre en véritable historien, et ses Historiettes sont un régal.
« M. d’Aubigny, de la maison des Stuarts, cadet du Duc de Lennox, logeant au

Sur des vers de Virgile – MONTAIGNE, Michel (de)

Le long Essai Sur des vers de Virgile (Livre III, chapitre 5) traite essentiellement de l’amour, surtout de l’amour physique et lascif, vu historiquement et pratiqué par Montaigne lui-même qui préfère parler de « ces choses » plutôt que de les taire, puisqu’elles sont « naturelles ». Les thèmes s’enchaînent ainsi : l’esprit et le corps – le mariage – le mariage et l’amour – l’autorité maritale – les rites phalliques – les difficultés de la chasteté – la jalousie – l’infidélité conjugale – l’amour à l’italienne – l’éducation des filles, etc.
« Je trouve après tout que l’amour n’est pas autre chose que la soif de la jouissance sur un objet désiré et que Venus n’est pas autre chose non plus que le

Ruy Blas de HUGO Victor


De ce drame romantique, écrit en 1838, Zola admire infiniment la poésie : « Des vers qui ont l’éclat de l’or et la sonorité du bronze ». Il en condamne pourtant rageusement le fond « une monstrueuse aventure qui sent le boudoir et la cuisine. [...] Cette histoire n’est pas seulement folle, elle est ordurière [...] elle commence dans la boue et finit dans le sang.»
Il faut reconnaître que la pièce rappelle fort la lie de nos scandales politiques : dans une Espagne en crise, Don Salluste, devenu en vingt ans d’intrigues l’un des plus grands de la cour, est soudain exilé par la reine pour avoir engrossé une suivante !

Les Aventures d’Alice au pays des merveilles de CARROLL Lewis

Les Aventures d’Alice au pays des merveilles(Alice’s Adventures in Wonderland), fréquemment abrégé en Alice au pays des merveilles, est une œuvre de littérature qui n’était pas faite pour les enfants lors de sa première écriture mais qui fut reprise une seconde fois pour les enfants en conservant les personnages merveilleux qui la rendaient si attrayante pour ce jeune public. Écrite par Charles Lutwidge Dodgson, sous le pseudonyme de Lewis Carroll. Le livre foisonne d’allusions satiriques aux amis de l’écrivain et aux leçons que les écoliers britanniques devaient mémoriser à l’époque. Le pays des merveilles, tel qu’il est décrit dans le conte, joue sans cesse avec la logique. 

Infini Rien – PASCAL, Blaise


Voici le célèbre fragment Infini Rien de Pascal avec l’argument du pari.
J’ai utilisé l’édition de Louis Lafuma.
La présente lecture comprend en fait la série II desPapiers non classés, soit les fragments 418 à 426.
Le premier numéro est celui de l’édition Lafuma, le deuxième celui de l’édition Brunschvicg.

L’Utopie – MORE, Thomas


Utopia, écrit en latin – langue internationale de l’époque – et publié en 1516, à la veille de la Réforme protestante, est un des chefs-d’œuvre de l’humanisme de la Renaissance. Son auteur, Thomas More (c.1478-1535), juriste et théologien distingués, ami d’Érasme et du jeune roi Henry VIII, y dénonce avec vigueur les nombreux maux dont souffrent l’Angleterre et l’Europe de son temps, avant de décrire – par contraste – une île imaginaire appelée Utopia (en grec « nulle part »), où tout est parfait : les lois, la morale, les mœurs politiques, où tous les citoyens sont égaux, et où la religion même est caractérisée par la tolérance.
Le problème se pose de savoir si le narrateur, un voyageur portugais nommé Raphaël Hythloday, exprime – fût-ce partiellement – les idées de More lui-même,

Bible De L’humanité – MICHELET, Jules


De « l’aurore du monde », l’Inde védique, à la Perse du « travail héroïque », à l’Égypte d’Isis et d’Horus, en passant par la Grèce de Thémis, d’Hercule et de Prométhée, jusqu’à l’« écrasement » du sombre Moyen Âge, Michelet déroule, dans sa Bible de l’humanité, la geste somptueuse des hommes et des dieux. Si l’historien a très justement perdu beaucoup de son crédit, le Poète demeure ; le Michel-Ange de l’Histoire. Si l’on veut savoir ce que fut le lyrisme romantique, avec ses espérances, ses doutes, toujours actuels, mais féconds, lisons, écoutons Michelet.
En espérant qu’elle sera grandement partagée, je dédie cette lecture à Françoise

Mon Rêve – SCHUBERT, Franz


Schubert fait ici le récit d’un rêve qu’il a eu. On laissera le soin à ceux qui le souhaitent de l’interpréter, ou de l’analyser. Et il est certain que les psychanalystes trouveront aisément quelques clés… De même, on ne peut s’empêcher de faire référence à la parabole du « Fils prodigue » (Évangile selon Luc – 15:11-32, du Nouveau Testament de la Bible). Les amoureux de la musique de Schubert, quant à eux, songeront peut-être surtout à l’irrésistible attrait que l’errance exerçait sur le « Wanderer »-musicien.
Traduction extraite de la biographie de Schubert : Fr. Schubert: sa vie, ses œuvres, son temps, par Hippolyte Barbedette (1827-1901).

Berthe – Guy De MAUPASSANT



« Quand le docteur redescendit, je lui fis part de ma remarque. Il répondit :
- Vous ne vous êtes pas trompé, le pauvre être gardé là-dedans ne doit jamais voir ce qui se passe au-dehors. C’est une folle, ou plutôt une idiote, ou plutôt encore une simple, ce que vous appelleriez, vous autres Normands, une Niente.
Ah! tenez, c’en est une lugubre histoire, et, en même temps, un singulier cas pathologique. Voulez-vous que je vous conte cela ? »

Mon Amour - BOYLESVE, René


Il est préférable de laisser l’auditeur découvrir, lui-même, au jour le jour, les fines analyses de ce journal d’un an que Boylesve intitule Mon amour. Les descriptions de la nature y sont, romantiquement, en harmonie avec l’expression des sentiments.
« Hier, j’ai prié madame de Pons de nous jouer au piano la Sonate à Kreutzer. — Elle la sait à merveille et la joue bien. — J’ai vu madame de Pons qui jouait la Sonate à Kreutzer ; mais la Sonate à Kreutzer, je ne l’ai pas entendue. La sonate peut avoir des affinités avec mon émotion amoureuse ; mais, côte à côte au point de se choquer, l’amour tue l’art même. »

L’Idiot – DOSTOÏEVSKI, Fedor


L’Idiot est un roman psychologique complexe : le récit met en scène une quarantaine de personnages très distincts, dont le comportement confine souvent à la folie.
Le prince, Léon Nikolaïévitch Muichkine, personnage fragile, débonnaire et naïf, débarque dans la bourgeoisie russe de cette époque, artificielle et corrompue. Il représente la douceur de la folie contrastant avec la violence folle qui anime d’autres personnages.
Les rebondissements, aussi fréquents qu’imprévisibles, éblouissent le lecteur,

Le Dormeur du Val - Arthur Rimbaud

Arthur Rimbaud écrit ses premiers poèmes à quinze ans. Lui, pour qui le poète doit être 
« voyant » et qui proclame qu'il faut « être absolument moderne », renonce subitement à l’écriture à l'âge de vingt ans.
Ses idées marginales, anti-bourgeoises et libertaires le poussent à choisir une vie aventureuse, dont les pérégrinations l’amènent jusqu’au Yémen et en Éthiopie, où il devient négociant, voire explorateur. De cette seconde vie, ses écritures consistent en près

le père Goriot ,Honoré de Balzac


Rastignac est un jeune homme de petite noblesse. Il vient à Paris espérant y rencontrer la fortune. Mais il n'a ni l'argent, ni la connaissance de la société parisienne nécessaire.Une de ses cousines lointaines, Madame de Beauséant, une des dernières grandes dames, le prend sous son aile pour l’aider à appréhender ce monde qu'il ne connait pas. Grâce aux femmes, il va apprendre les mœurs de cette société pervertie et en s'adaptant parviendra à en gravir les échelons. Cependant dans ce monde déluré, un homme, le Père Goriot, est l'emblème même du désintéressement. Il se sacrifie pour ses filles, qui en retour ne lui offrent que le mépris. Rastignac,

De La Tyrannie – ALFIERI, Victor


Victor Alfieri (1749-1803) est issu d’une famille d’ancienne noblesse italienne.
Après une jeunesse agitée, il s’adonna à l’écriture.
En même temps que des poèmes, du théâtre, il écrivit deux traités : De la tyrannie et Le Prince et les lettres dans lesquels il se montre ardent républicain. Il envisagea de se fixer en France ; mais effrayé par les excès de la révolution, il se fixa à Florence et exprima sa haine pour La Révolution française dans toute son œuvre.
Alfieri, dans cet ouvrage, dénonce toutes les autorités établies, les dogmes, les tyrannies politiques et idéologiques mais aussi les penchants et les bassesses individuelles qui encouragent ces tyrannies : l’ambition et la lâcheté.

Jérusalem – LOTI, Pierre

Pierre Loti écrit Jérusalem en 1894, lors d’un voyage en Palestine ottomane. D’origine protestante, devenu agnostique notable, il promène son regard dans la Ville Sainte et nous présente après Bethléem, le Saint-Sépulcre, la mosquée d’Oman, le Dôme du Rocher, le Mur des Lamentations, la vallée de Josaphat, Gethsémani, la mer morte… Il n’y retrouve pas la foi et critique amèrement l’aspect trop « commercial » des Lieux Saints, l’afflux touristique des « voyageurs Cook ». Il montre un immense talent dans cette résurrection de la cité biblique (à grands renforts d’érudition) et de la cité sarrasine, plus tard ! Il tient, certes, des

Le Talisman –SCOTT, Walter


Profitant de ce que Richard est terrassé par une fièvre, les autres princes chrétiens intriguent, voulant renoncer à la conquête de Jérusalem. Ils chargent Kenneth, un chevalier écossais sans fortune, de contacter un ermite qui vit dans l’effrayant désert où Jésus résista au Prince du Mal.
Près d’une oasis, sur les bords de la mer Morte, Kenneth est attaqué par un redoutable sarrasin du nom de Shirkouh. Ayant mesuré leurs forces et leurs adresses respectives, les deux hommes finissent par décider d’une trêve. Le sarrasin propose à Kenneth de le guider jusqu’à la grotte où vit l’ermite.

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